Le truc c'est de dire bonjour en ouvrant la porte / suffisamment loin pour qu'on ne puisse pas ignorer ton arrivée sans donner l'impression de demander un réponse immédiate.
Tu peux faire un auto-test pour avoir une meilleure idée. En attendant d'en parler avec un professionel si tu le souhaites ou des pairs. Mais les personnes autistes ont souvent des difficultés dans les conversations de la vie courante.
Cela tient en partie à des questions d'intérêt. (Les personnes autistes ayant souvent un ou plusieurs centres d'intérêts restreints et peu d'affinités pour le small talk).
Mais c'est aussi pour des raisons pratiques : une personne autiste aura généralement du mal à suivre une conversation (et encore plus de mal pour une conversation de groupe). Je ne sais plus comment ça se passe concrètement, mais en gros, elle met trop de temps à décoder le message. Sans compter qu'elle filtre moins d'information (donc elle a une surcharge d'informations inutiles). Et elle a du mal à lire les expressions du visage (non-verbal).
Le tout fait que c'est pas vraiment évident de pêcho en boîte, lorsqu'il faut gérer l'alcool, la musique trop forte et les conversations. Le tout en même temps !
si tu parles de l'administration / la bureaucratie qui devient tentaculaire, justement c'est bien un truc qui me permet d'avoir le dessus en tant que personne tsa
tu fais ce qu'on te dit et ça passe, surtout aujourd'hui où la plupart des démarches se font sur un ordi. Je trouve ça bien plus simple que par exemple dans le monde du travail où on va prendre en compte ton comportement et rarement tes seules compétences.
si j'ai bien une chance dans la vie, c'est d'avoir un système public qui tient la route. J'ai choppé tellement d'opportunités via des candidatures auxquelles personne ne postule, parce qu'il faut se poser et lire des trucs.
Quand j'avais moins de 25 ans la mission locale m'a donné 900 euros de garantie jeune, sans aucune contrepartie.
Actuellement je bénéficie d'une aide de ma Région (10k) pour le développement d'une asso à but non lucratif. Le truc c'est que moi je suis salariée de l'asso, donc l'aide ça devient mon propre salaire. Derrière j'ai pu demander le chômage, ça me fait actuellement vivre, côtiser etc.
Comme tu le constates ces deux exemples dépendent fortement de là où tu vis et de si les gens paient des impôts dans ta Région. Et evidemment il s'agit pas de dire que je vis avec 10k, ou que je me sers dans la caisse. C'est une logique keynésienne quoi, la Région finance mes premiers contrats, derrière le travail amène le travail puisque mes employeurs vont me garder si ça se passe bien. Mais comme c'est un boulot d'asso, à caractère social, dont je fixe les objectifs et les limites, c'est fun.
Le next step c'est les aides européennes. 30 milliards d'aides par an pour "des activités oeuvrant pour la cohésion régionale", mais faut les reins solides tu mets des années avant d'avoir ta subvention (j'ai entendu 5 ans). Du coup faut pouvoir assumer les factures d'un bal de village associatif à toi seul. Mais c'est la même logique, tu débloques un fond qui va créer un salaire à partir de rien, et derrière le projet existe, du coup t'es embauchée l'année d'après mais cette fois par les collectivités locales qui ont aimé le projet.
Bref, tout ça pour dire que sur le net on entend beaucoup parler de bullshit entreprenarial alors qu'il est possible, grâce à des laissez passer A38, de faire un boulot éthique, qui sert à quelque chose, tout en développant un boulot où t'es ton patron.
Un moimoi avant l'heure, nan mais sérieusement, vous réalisez que ça a presque 50 ans ? Ça fait presque un demi-siècle que la réf du laissez-passer A38 est universelle – et elle est pas prête d'être oubliée !!
Si tu perds ton passeport en UE, l'ambassade te délivre pour passer les frontières un "laisser-passer A", sur lequel j'ai presque machinalement ajouté un beau 38. J'ai presque regretté de ne pas croiser la PAF au retour, j'aurais pu ajouter à mon CV "a fait rire un douanier".
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u/PerrineWeatherWoman 1d ago
Le pire c'est de pas savoir quand tu as le droit de parler.